1 juin 2021

Radicalisation violente

Plan d’action gouvernemental

« Le plan d’action gouvernemental 2015-2018 La radicalisation au Québec: agir, prévenir, détecter et vivre ensemble a pour objectifs d’améliorer la compréhension du phénomène de la radicalisation menant à la violence, de renforcer la concertation de divers secteurs et acteurs de la société en vue de détecter les signes naissants de ce phénomène et de favoriser des interventions rapides pour empêcher son intensification.Résultat du travail d’un comité interministériel, le plan d’action comprend un ensemble de 59 mesures et moyens d’action destinés à répondre efficacement au phénomène de la radicalisation menant à la violence. Les mesures sont regroupées en quatre axes: agir, prévenir, détecter et vivre ensemble. » (Source : ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec)

Pour en savoir plus : http://www.midi.gouv.qc.ca/fr/dossiers/lutte-radicalisation.html

 

Collaboration avec le centre de recherche SHERPA

La Fédération des cégeps soutient un projet de recherche sur les déterminants individuels et sociodémographiques du soutien à la radicalisation violente chez les collégiens du Québec que mène le centre de recherche SHERPA de l’Institut universitaire rattaché au CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, en collaboration avec le Collège de Rosemont et le Collège de Maisonneuve. Dans une première phase, il s’agissait d’une enquête en ligne réalisée dans huit cégeps du Québec, à laquelle ont répondu, en tout ou en partie, 1894 étudiants et étudiantes.

Les résultats de cette première phase ont été publiés sous le titre « Le défi de vivre ensemble » à l’automne 2016. On y conclut notamment que:

  • le soutien à la radicalisation violente demeure très faible;
  • la majorité des étudiantes et des étudiants considèrent que le vivre ensemble dans les cégeps se porte bien malgré que des propos haineux et racistes soient fréquemment rapportés;
  • des expériences personnelles ou familiales passées de violence sont associées à une augmentation du soutien à la radicalisation violente;
  • la discrimination perçue est fortement associée à la dépression laquelle est un intermédiaire au soutien à la radicalisation et, finalement;
  • un fort sentiment d’appartenance à un groupe diminue le soutien à la radicalisation violente.

> Pour consulter le rapport de recherche : Le défi du vivre ensemble: Les déterminants individuels et sociaux du soutien à la radicalisation violente des collégiens et collégiennes au Québec

> Pour consulter le communiqué émis par la Fédération des cégeps