8 juillet 2019

Mai 2022

Rendez-vous du RIIPSO: 25, 26 et 27 mai 2022 (Manoir du Lac Delage)

** Veuillez noter que le Rendez-vous est maintenant complet. **

Horaire et description des activités

Mercredi 25 mai

Heure Activité
13 h à 13 h 15

Hall d’entrée

Accueil des participantes et des participants
13 h 15 à 13 h 45

Salle de bal

Mot de bienvenue et bilan
13 h 45 à 14 h 30

Salle de bal

Activité brise-glace
14 h 30 à 16 h 

Salle de bal

Tables rondes
16 h à 23 h

Extérieur
ou salle de bal

Apéro et souper BBQ

Activité d’accueil des nouveaux membres

 

Jeudi 26 mai

Heure Activité
7 h à 8 h

Le Gourmet champêtre

Petit déjeuner
8 h à 10 h 

Salle de bal

La communication non violente

Par Robert Bouchard, Formateur et médiateur CNVC certifié

Résumé

La communication non violente (CNV) est un modèle de communication créé par Mashall B. Rosenberg. Elle contribue à l’évolution de notre compréhension de la nature humaine individuelle et collective. C’est un outil de changement social qui façonne les possibles, tant au niveau des structures sociales que nous créons que la manière que nous avons de vivre l’interdépendance.

La CNV nous donne les moyens et la conscience nécessaires pour toucher ce qui nous déclenche, pour assumer la responsabilité de nos réactions et pour approfondir notre lien avec nous-mêmes et les autres.

Ce changement fondamental dans notre façon d’être en lien avec le sens de la vie repose sur un principe fondamental : derrière toutes nos actions se trouvent les besoins que nous cherchons à satisfaire. Les reconnaître contribue à une base commune de connexion à soi et à l’autre. Les reconnaître contribue également à la coopération et à la paix parce que de cette manière, nos similitudes l’emportent sur nos différences. Lorsque nous nous concentrons sur les besoins (ce qui a de la valeur pour soi), sans interpréter ou transmettre des critiques ou des blâmes, notre créativité se manifeste et des stratégies systémiques et durables émergent.

Objectifs de la formation :

  • S’initier au processus de la communication consciente en découvrant la communication non
    violente de Marshall B. Rosenberg
  • Développer de nouveaux réflexes en communication afin de favoriser : confiance,
    réciprocité et engagement
  • Voir l’intelligence relationnelle1 comme paramètre de réussite de nos communications
  • Prendre conscience de son impact lorsqu’une communication ne prend pas en compte cette
    dimension
  • Explorer et toucher un processus de communication concret dans un contexte où il faut
    tenir une conversation courageuse, appliquer une technique de négociation
    interpersonnelle et saisir et expérimenter la place de l‘empathie dans un tel contexte.
10 h à 10 h 30

Hall du 2e étage

Pause
10 h 30 à 12 h

Salle de bal

Apprivoiser ses émotions

Par Geneviève Beaulieu-Pelletier, Ph. D., psychologue

Résumé

Colère. Tristesse. Honte. Culpabilité. Joie. Ennui. Découragement. Excitation. Anxiété. Impression d’être rejeté. Peur… On passe à travers une gamme d’états émotionnels au quotidien.

Nos états émotionnels fluctuent au rythme de ce qu’on vit au quotidien. On peut se sentir happé par nos émotions. Tellement bouleversé par nos émotions qu’on ne peut les tolérer. On peut préférer s’en couper ou les tasser plus ou moins consciemment pour ne pas les ressentir. Nos émotions sont des signaux trop précieux pour nous en priver. Des signaux qui nous informent sur comment on vit une situation et comment on peut y faire face.

Dans cette conférence, nous apprendrons à écouter ce que nos émotions tentent de nous communiquer et à les apprivoiser peu à peu. Des exercices et des outils pratiques seront proposés pour apprendre à tolérer ce qui émerge émotionnellement.

12 h à 13 h 30

Le Gourmet champêtre

Dîner
 

13 h 30 à 15 h

 

 

Activité au choix (à choisir lors de l’inscription)

 

Salle des malards Mieux connaître la diversité liée au sexe, au genre et à l’orientation sexuelle

Par Marie-Édith Vigneau, B.A. sexologie, M.Sc. travail social

Résumé

Les personnes issues de la diversité sexuelle et de genre sont parmi les plus visées par la discrimination dans les milieux collégiaux (CAPRES, 2020). Les défis auxquels sont confrontés les étudiantes et étudiants 2SLGBTQIA+ interpellent de plus en plus les directions d’établissement. Que reste-t-il à faire pour offrir à ces personnes étudiant dans nos cégeps un climat d’études sécuritaire et valorisant ? Cette formation vise à faire mieux comprendre la diversité liée au sexe, au genre et à l’orientation sexuelle, en proposant de bonnes pratiques institutionnelles et pédagogiques. Se défaire des stéréotypes issus du modèle hétérocisnormatif peut représenter un défi pour plusieurs. Mais avec une volonté réelle de comprendre la réalité de ces personnes qui fréquentent nos cégeps, et qui ne répondent pas aux normes en matière de genre et de sexualité, on arrive à mieux soutenir leur réussite.

Salle de bal « Nouvelles » réalités sociosexuelles des jeunes

Par Francine Duquet, Ph. D., Sexologue, Professeure, Département de sexologie, UQAM

Résumé

L’adolescence est une période où s’entremêlent curiosité, découvertes et expériences et où
s’opèrent plusieurs changements au niveau du développement psychosexuel et du rapport à
l’autre. Bien que le désir de plaire, l’envie d’être amoureux(-se) et le souhait de se démarquer
transcendent les époques, force nous est de reconnaître que les jeunes sont confrontés à de
nouvelles réalités sociosexuelles notamment en lien avec l’utilisation des technologies de
l’information et de la communication (TIC) (ex. : sextos, égoportraits intimes, etc.) ou en lien avec
l’influence de la culture populaire ou de modes sexuelles (ex. : bitchage sur les réseaux sociaux,
fuckfriends, activités sociales sexualisées, etc.), sans compter l’abondance de messages à
caractère sexuel dans l’environnement médiatique (ex.: téléréalités, vidéoclips, jeux vidéos,
cyberpornographie, etc.) qui risquent de moduler leur représentation de la sexualité.
En fait, les jeunes demeurent « témoins et acteurs dans une collectivité mouvante où la sexualité
s’affiche et parfois se marchande » (Gouvernement du Québec, 2003), ce qui peut créer une
certaine confusion à l’égard de ce qui relève de la sphère publique versus de la sphère privée
(Duquet et Quéniart, 2009). De plus, cette tendance selon laquelle des jeunes s’échangent du
matériel sexuellement explicite d’eux-mêmes sur le web les rendrait plus susceptibles de
cyberintimidation, de victimisation sexuelle ou de harcèlement (FBI, 2011 cité dans Owens et coll.,
2012) ou de sollicitations sexuelles non-désirées (Patti, Valkenburg et Jochen, 2011). Les experts
s’inquiètent également de l’exposition et de la consommation d’images pornographiques et/ou
violentes chez les jeunes (Lavoie, Hébert et Gagné, 2013; Owens et coll., 2012). Parallèlement à
cela, certains intervenants.es jeunesse banalisent ou se disent « déstabilisés » par ces
phénomènes (Duquet, 2019).
Il importe donc d’aider les jeunes, ainsi que les intervenants.es qui les accompagnent, à
développer un regard critique vis-à-vis de ces phénomènes tout en offrant des repères face à
cette somme d’informations à traiter. Certaines des réalités sociosexuelles auxquelles les jeunes
sont confrontés s’arriment à leur développement et ne les mettent pas pour autant « à risque »,
mais l’absence d’une réelle démarche d’éducation à la sexualité jointe à d’autres phénomènes
liés notamment au désir de popularité et où « le sexe, l’argent et la célébrité » sont glorifiés,
peuvent les fragiliser. Car au-delà de la pression indue que peut créer leur environnement
ambiant fort sexualisé, les jeunes espèrent « des relations agréables, saines, romantiques, où
seraient présentes la sensibilité et la progression dans le temps leur permettant ainsi de construire
une relation » (Duquet, 2019).

Salle des outardes Performances scolaires et mésusage d’amplificateurs cognitifs : vérification des faits

Par Marie-France Demers, , pharmacienne, chercheure et professeure à la Faculté de pharmacie (U. Laval)

Résumé

La conférence portera sur les enjeux du mésusage de psychotropes, avec ou sans prescription, en lien avec les performances scolaires des jeunes collégiens, le tout dans une perspective interdisciplinaire. Les objectifs de formation seront de mieux comprendre le phénomène d’utilisation de psychotropes chez les étudiants de niveau collégial, revoir les concepts de troubles anxieux (comme l’anxiété de performance) et de comorbidités (cyberdépendance, jeux vidéo, troubles d’usage de substances), adopter des techniques d’interventions et de sensibilisation portant sur le mésusage de psychotropes, et mieux connaître les ressources disponibles pour cette clientèle dans ces circonstances.

15 h à 15 h 30

Hall du 2e étage

Pause
15 h 30 à 17 h

Salle de bal

Développer la prévention primaire des inconduites et des agressions sexuelles au cégep

Par Michel Dorais, Ph.D., professeur titulaire semi-retraité à L’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval

Résumé

Plusieurs programmes actuels de prévention du harcèlement et des agressions de nature sexuelle sont principalement axés sur la prévention secondaire (réagir rapidement pour stopper ces exactions) et tertiaire (contrer la récidive). Ces deux perspectives sont absolument nécessaires, mais néanmoins insuffisantes pour combattre le problème à sa source : dans les comportements initiaux des auteurs de harcèlement ou d’agressions de nature sexuelle. La prévention primaire, qui consiste à amenuiser les risques qu’un problème se produise, demeure le parent pauvre des initiatives actuelles en prévention des inconduites sexuelles. Or, les quinze heures consacrées annuellement à l’éducation à la sexualité au secondaire ne suffisent pas pour développer chez tous les jeunes un savoir-vivre amoureux et sexuel conforme aux balises du consentement mutuel et du respect d’autrui. Des garçons commettent des inconduites, voire des agressions, ou encore en sont témoins sans réagir. Il est important de mieux prévenir. Comment peut-on au CEGEP sensibiliser davantage les ados et les jeunes hommes aux conduites inappropriées et, plus encore, les encourager à adopter des conduites adéquates ? Quels sont les ingrédients requis pour développer localement des programmes efficaces de prévention ?

17 h à 18 h

Bar inc

Cocktail
18 h à 21 h

Le Gourmet champêtre

Souper trois services
21 h à 23 h

Espace feu

Feu de joie avec guimauves

 

Vendredi 27 mai

Heure Activité
7 h à 8 h

Le Gourmet champêtre

Petit-déjeuner
8 h à 9 h 30

Extérieur

Activités plein air

Activités diverses au choix (à noter que certaines activités sont payantes – entre 5$ et 25$)

9 h 30 à 10 h

Hall du 2e étage

Pause
10 h à 12 h

Salle de bal

Utiliser ses forces au quotidien pour augmenter la performance et le plaisir au travail

Par Jacques Forest, Ph.D., psychologue

Résumé

Nous connaissons bien nos faiblesses, car nous avons appris à leur accorder une grande attention et à investir temps et énergie pour les corriger afin d’accroître notre performance. Connaissons-nous nos forces? Avons-nous l’occasion de les mettre à profit quotidiennement au travail? Si notre réponse est hésitante, cela est tout à fait normal.  En effet, certaines études montrent que seulement le tiers d’entre nous sont capables de nommer spontanément leurs forces et uniquement 17 % croient les mettre à profit la plupart du temps au travail. Cette formation propose plutôt de connaître et d’optimiser l’utilisation des forces au travail.

La gestion par les forces, par opposition à la gestion des faiblesses ou déficits, est une façon novatrice et efficace de stimuler le fonctionnement optimal au travail. Cette façon de procéder est une démarche complémentaire aux approches actuelles permettant d’optimiser la performance et le développement des travailleurs. En quoi consiste cette nouvelle approche? Comment peut-on, concrètement, l’implanter dans notre quotidien? C’est ce que vous fera découvrir cette formation.

12 h Fin du rendez-vous du RIIPSO

 

Coordonnées du Manoir du Lac Delage

Adresse: 40 Avenue du Lac, Lac-Delage, QC G3C 5C4

Hébergement

Détails à venir.

Carte du Lac Delage